Poème à Arlette Convertir en PDF Version imprimable

Notre Dame du Colombier

Chapelle à Montbrun Corbières

 

 

A Arlette

 

Du haut de ma stature,

J’observe en silence,

Mes convives futures

Se mouvoir dans l’errance.

 

Je trône paisiblement,

Fidèle et flegmatique,

Dans cet espace du temps,

Telle la pierre invisible.

 

Je garde en moi tes étés,

Jeunesse de ton passé,

Je fredonne ton hiver,

Au printemps de l’après.

 

Mes bras te sont voués,

En offrande au printemps,

Ton sommeil réservé

Près d’André qui t’attend.


Tout droit réservé au Grand Chancelier de la Confrérie des Ripailleurs Toulousains Marc EYCHENNE
 
< Précédent   Suivant >