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Consécutivement à la sortie de mon livre « Le chant du Perdreau », je recevais de mon ami Jean Jacques Goulinat, paloumayre devant l’éternel, cette magnifique dédicace colorée de Gascogne :

 

Du bleu, pour nos espoirs d’automne,

Du blanc, pour nos nuits interminables d’octobre passées à attendre une aube toujours espérée couverte de bleues,

Du rouge, pour que nos campagnes restent peuplées d’Hyppolite (s),

 

Si l’image des chasseurs est souvent ternie par le comportement de quelques excités, il en est d’autres qui la portent haut et merci à toi.

 

Ces ruraux d’autrefois, courbés par le labeur et la peine, souvent ne faisaient que de maigres repas.

Toutefois, leur souvenir tire nos émotions et donnent du sens à nos traditions.C’est de leurs plats que nous nous régalons.

C’est de leur savoir-faire que nous nous référons.

Partagés entre fatalité, philosophie et espoir, ils ont construit un monde que nous ne voulons pas perdre.

 

Les paloumayres sont un peuple indigène qui vit dans les bois d’Aquitaine.

Ceux-là passent des jours et des jours à attendre que la nature fasse son œuvre et que les palombes nous viennent.

Ceux-là passent leur temps à observer la nature dans le silence de la forêt et savent ses secrets. Ceux-là n’ont de références que celles des aïeux.

 

Chahuté par l’amour de cet oiseau et le sempiternel appel de saint Michel :« A la san Migueau préparo lous appeau » j’en suis.

 

Ton oiseau est rouge, le mien est bleu, mais tous deux sont la vie et nous en sommes amoureux.

 

Merci Marc pour ces pages de bonheur et que le courage d’en écrire d’autres te vienne.